Comment la France cherche à vendre la « ville durable » à la Chine
Après l’aérospatial et le nucléaire, la ville durable est-elle devenue le nouvel atout pour gagner des parts de marché en Chine ? C’est en tout cas la volonté de la France, alors que le président François Hollande effectue une visite officielle à Pékin, jeudi 25 avril et vendredi 26 avril 2013, accompagné de huit ministres et d’une soixantaine d’entreprises.
Dans la délégation, des grands groupes comme EDF, Suez Environnement, Veolia ou Alstom côtoient des PME telles que Architecture-Studio ou Arte Charpentier Architectes. « Nous voulons montrer, en construisant de nouveaux quartiers en Chine, notre savoir-faire avec de grands groupes et d’autres acteurs dans l’ingénierie, le chauffage urbain, les transports, sans oublier nos urbanistes et nos architectes. D’où l’idée de proposer une offre globale, alors que souvent les entreprises françaises se font concurrence entre elles », expliquait au Monde, avant son départ pour l’Empire du Milieu, Martine Aubry, représentante spéciale du Quai d’Orsay pour la Chine.