« Le « durable », dans ses définitions diverses, est aujourd’hui devenu incontournable dans les discours urbains. Or ce changement de perspective n’est pas sans effet sur la manière de fabriquer la ville contemporaine. Ce dossier souligne comment cette nouvelle injonction affecte concrètement les métiers et savoir-faire des concepteurs en architecture et urbanisme. »
La première norme française sera publiée en décembre 2012.
Peu présente dans les débats publics il y a une dizaine d’années, la « ville durable » s’impose aujourd’hui comme une exigence centrale dans les pratiques de l’aménagement. Définie comme une ville équitable, elle soulève la question de l’efficacité sociale des politiques urbaines. En partenariat avec La Vie des Idées, Métropolitiques revient sur les enjeux sociaux de cette notion.
Conférence de Michel Lussault dans le cadre de l’assemblée générale annuelle de Villes au Carré (Centre de ressources interrégional des acteurs de la politique de la ville et du développement territorial) du 15 mars 2012 à Tours.
« Au cours de son intervention, Michel Lussault a expliqué qu’il travaille actuellement sur les vulnérabilités urbaines. Il a indiqué qu’au fur et à mesure que l’urbanisation s’accroît, les organisations urbaines deviennent de plus en plus fragiles, et sensibles aux incidents (environnementaux, économiques, d’infrastructures, sociaux…). Il préconise de s’interroger sur les conditions d’une ville « robuste » à travers quatre entrées : l’implication sociale des individus, l’impartialité de la puissance publique, la sobriété des organisations urbaines, la justice spatiale. »