« Il n’existe pas une définition unique et universelle de la ville intelligente. La smart city de demain sera plurielle. Paris entend donc trouver sa propre recette avec comme principal ingrédient : le citoyen. C’est en tout le cas le point de vue de Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme, de l’architecture, des projets du Grand Paris, du développement économique et de l’attractivité. Selon lui, la ville intelligente permettra à ses habitants de mieux vivre, de mieux se déplacer, de mieux travailler et de mieux consommer. Pour transformer l’essai, la Ville de Paris compte injecter 1 milliard d’euros d’ici 2020. »
Les 3 étapes de la labellisation à travers deux écoquartiers : les Docks de Ris Orangis dans l’Essonne et Fréquel-Fontarabie à Paris
Claire Carriou et Olivier Ratouis interrogent les sources théoriques de l’urbanisme durable au regard de l’histoire des doctrines urbanistiques. Ils montrent que ses références s’émancipent des catégories classiques (« culturalisme » et « progressisme ») établies par Françoise Choay à partir de l’analyse textuelle de traités d’aménagement.
« Le Premier Ministre confie une mission Ville Durable à Roland PEYLET, conseiller d’Etat. L’enjeu de la mission est de proposer un dispositif de promotion de la ville durable et de l’innovation dans les domaines de la conception urbaine et de la gestion des réseaux urbains, supports de l’économie numérique, des transports, de la fourniture d’énergie, du traitement des eaux usées,de la valorisation des déchets et du développement de filières économiques associées et de valoriser l’offre française tant sur le territoire national qu’à l’exportation. »
Ce rapport, publié à l’orée des élections municipales de mars 2014, est issu de l’ »Atelier de la Performance publique », commission de travail de l’Institut de l’entreprise présidée par Augustin de Romanet et dirigée par Julien Damon. Il énonce dix propositions pour faire émerger des villes intelligentes à la française.