Il y a 20 ans, on parlait de révolution. Aujourd’hui, les éco-quartiers se multiplient et semblent à bien des égards représenter une solution d’avenir pour inventer la ville durable. Mais ils font débat. Sauront-ils s’imposer hors d’Europe ?
« Les démarches d’écoquartiers cherchent à renouveler la fabrique du projet urbain en affichant des ambitions plus poussées en matière de développement durable. Qu’en est-il de leurs espaces publics ? Ces nouvelles perspectives apportent-elles un réel renouveau dans leur conception ? Les convergences des enjeux sociaux, paysagers, économiques, énergétiques et écologiques ont-elles abouti à d’autres formes, d’autres usages, d’autres modes de faire l’espace public ? Cet ouvrage se veut exploratoire, cherchant à déceler des pratiques innovantes dans les écoquartiers…. »
20 préconisations sont faites, dans 6 thématiques : Armature ; Paysage ; Nature ; Mobilités ; Pratiques ; innovation
« Directeur Grands Projets Urbains Durables au sein de Bouygues Immobilier, Fadia Karam dresse son portrait de l’écoquartier idéal à l’occasion d’une nouvelle émission vidéo du WebTV Thema « Ville durable et intelligente ». Emission enregistrée à Lyon, le 28 novembre 2012.
« Les pratiques d’évaluation par indicateurs se multiplient dans les projets de durabilité urbaine, surtout en aménagement urbain durable. La Ville de Paris a notamment mis en place, depuis 2007, un tableau de bord d’indicateurs adossé au référentiel « Un aménagement durable pour Paris » pour évaluer les niveaux de performance des opérations d’aménagement au regard des objectifs de développement durable. Ce tableau de bord permet d’évaluer la prise en compte de ces objectifs dans les opérations d’aménagement, en identifiant les niveaux de performance atteints, leurs points forts et leurs points faibles en vue de les faire progresser le cas échéant. À partir de l’expérience parisienne, l’article pose la nécessité d’un débat sur la pertinence de l’évaluation par indicateurs dans l’aménagement urbain durable. Il y répond en posant des conditions d’une culture propre de l’évaluation de la durabilité et en mettant en évidence des questionnements sur l’emboîtement des modes de gouvernance, la mise en œuvre et le suivi des objectifs fixés et des temporalités, ainsi que sur l’intégration des différentes échelles territoriales. »
Dossier de : Anne Jégou, Cédissia About de Chastenet, Vincent Augiseau, Cécile Guyot, Cécile Judéaux, François-Xavier Monaco et Pierre Pech, Cybergéo, 4 décembre 2012